La binutrition chez le chat : un vrai plus pour sa santé !
- animalsforall79
- 4 nov.
- 3 min de lecture

Depuis quelque temps, de nombreuses marques d’alimentation féline mettent en avant les bienfaits de la binutrition , c’est-à-dire l’association de croquettes et de pâtée dans le régime du chat. Mais au-delà de la tendance marketing, cette approche a de réelles justifications physiologiques et nutritionnelles.
Voyons ensemble pourquoi et comment bien la mettre en place.
Pourquoi combiner croquettes et pâtée ?
Le chat domestique descend du chat sauvage africain, un animal adapté à des milieux secs. Son organisme a donc évolué pour peu boire et tirer la majorité de l’eau dont il a besoin de sa nourriture.
Or, les croquettes contiennent seulement 6 à 10 % d’humidité, alors qu’une pâtée en contient entre 70 et 80 %.
Résultat : un chat nourri exclusivement avec des croquettes est souvent chroniquement déshydraté, sans que cela soit visible au quotidien.
Cette déshydratation légère mais constante peut, à long terme, favoriser les troubles urinaires, les calculs, les cystites idiopathiques ou encore les problèmes rénaux.
La binutrition permet donc :
d’augmenter naturellement l’apport en eau sans forcer le chat à boire,
de réduire le risque de troubles urinaires,
d’améliorer la digestion et le transit intestinal,
et souvent, de stimuler l’appétit chez les chats difficiles ou âgés.
Comment bien pratiquer la binutrition ?
L’idée n’est pas de donner “un peu de tout, n’importe comment”, mais de trouver un équilibre entre les deux formes d’aliments.
1. Alterner ou combiner
Deux options sont possibles :
En alternance : croquettes le matin, pâtée le soir (ou inversement).
En combinaison : un peu de pâtée en complément des croquettes à chaque repas.
Les deux sont valables, selon le mode de vie du chat et le temps du propriétaire. L’important est la régularité.
2. Adapter les portions
La quantité totale doit rester équilibrée selon les besoins énergétiques du chat (poids, âge, activité, santé, stérilisation, etc.).
On ne cumule pas les rations de croquettes et de pâtée — on réajuste pour éviter la suralimentation.
Exemple : si le chat mange 50 g de croquettes par jour, on peut passer à 30–35 g de croquettes + 40 à 60 g de pâtée, selon le produit utilisé.
3. Choisir une pâtée de qualité
Privilégiez :
une pâtée complète, pas un simple “complément alimentaire” (souvent noté sur l’étiquette),
riche en protéines animales, pauvre en sucres et additifs, sans colorants, arômes artificiels ni céréales en excès.
Astuce : vérifiez que la teneur en protéines animales dépasse les 10 % sur matière brute, et que la composition cite clairement les sources de viande (ex. : “poulet 65 %” plutôt que “viandes et sous-produits animaux”).
4. Servir à température ambiante
Un chat apprécie davantage une pâtée ni trop froide ni trop chaude. Si elle sort du réfrigérateur, laissez-la reposer quelques minutes ou réchauffez-la légèrement pour raviver les odeurs.
Et le comportement dans tout ça ?
Donner de la pâtée n’est pas seulement un acte nutritionnel. C’est aussi un moment de plaisir et de lien.
Certains chats associent la pâtée à un moment de complicité avec leur humain, ce qui peut renforcer le lien social et émotionnel.
De plus, la texture humide est souvent plus appétente, ce qui aide à maintenir une bonne alimentation chez les chats âgés ou convalescents.
Les erreurs à éviter
Donner une pâtée “complémentaire” sans croquettes adaptées (déséquilibre nutritionnel).
Laisser la pâtée à température ambiante toute la journée (risque bactérien).
Donner trop de quantité, entraînant une prise de poids rapide.
Varier trop souvent de marque : cela peut perturber le système digestif.
En résumé
La binutrition n’est pas qu’un effet de mode : c’est une pratique bénéfique pour la santé globale du chat, si elle est bien mise en œuvre.
Elle permet :
une meilleure hydratation,
une digestion plus naturelle,
et souvent, un chat plus vif et plus satisfait.
Si vous souhaitez mettre en place une binutrition adaptée à votre compagnon, n’hésitez pas à me contacter : je peux vous aider à trouver l’équilibre idéal selon ses besoins, son âge et son comportement alimentaire.














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